Sur la piste de…Max Bradette

Max Bradette fell in it when he was a little boy.

Sur la piste de…Max Bradette

À 14h00, le 20 juillet 2018 Par (N.D.L.R. : Propos recueillis et rédigés par Sylvain Poisson)

Depuis quand t’intéresse-tu aux courses de chevaux ?

J’avais cinq ou six ans à la fin des années ’60 lorsque j’accompagnais mon père pour qui les courses de chevaux était un hobby.  Je n’avais évidemment pas le droit de rentrer mais je passais sous la clôture ou ailleurs et on me courait après.  Si on bloquait une entrée, j’en trouvais une autres.  Je me trouvais un partenaire, je pariais un dollars et souvent, en raison de mon âge, mon partenaire me laissait tous les gains.  Je me souviens que mon père se garait devant la tabagie pour aller acheter le programme.  Comme il le laissait à la maison pour aller au travail, je l’apportais en classe et je me le faisais régulièrement confisquer.

Qu’est-ce qui t’a amené à développer une telle passion ?

Mes premières vedettes étaient des conducteurs et des chevaux pas des joueurs de hockey.  À l’âge de 15 ans, j’ai acheté mon premier cheval avec 400 $ que j’avais amassés en arbitrant au hockey.  J’ai eu des parents extraordinaires et mon père m’a toujours encouragé.  J’ai nourri ma passion et j’ai œuvré d’écuries en écuries dans différentes villes.  J’ai acheté des chevaux, les ai entraînés et j’ai obtenu mon permis de conducteur à 17 ans.  Plusieurs personnes dans mon entourage au Saguenay m’ont encouragé et j’ai pu compter aussi sur le support des Gilles Caouette de Sudbury, Serge Turbide et Alain Durivage.  Toutes les facettes de l’industrie m’intéressaient.  C’est un beau sport avec de véritables athlètes. L’entraînement et la gestion des chevaux ne sont pas à la portée de tous.  Le cheval est un animal attachant que les gens aiment aimer.  Il ne faut pas les épuiser, il faut bien les traiter et respecter l’investissement.  C’est aussi un sport extrême que de conduire des chevaux.

Qu’est-ce que le pari mutuel t’apporte ?

Je suis fasciné par le pari et les courses de chevaux représente la discipline où il y a le plus de chances de gagner.  Il y a des données, beaucoup de données disponibles.  La course procure un « thrill » de deux minutes et un grand suspens.  C’est la chose la plus excitante.  À tous les jours, tu dois gagner ta paye.  Il faut être méthodique, discipliné et stratégique.

À quelle fréquence parie-tu ?

Une journée complète, six fois dans la semaine, parfois deux : ça varie beaucoup.  Je suis les chevaux.  À l’Hippodrome 3R, les retours sont les plus intéressants alors j’en profite.

Quels sont les principaux éléments que tu retiens en vue de parier ?

Je suis les chevaux, je prends des notes : baisse de classe, changement d’entraîneur, la piste, la distance, j’analyse les programmes.  S’agit-il d’un entraînement sérieux, d’un conducteur sérieux ?  Quel est le comportement de l’entraîneur ou du cheval avant et pendant la course ? Parfois, simplement parce que le cheval est beau !

Plus une course est dure à « handicaper », plus elle est payante et plus les « handicapeurs » se cassent la tête.  Au galop, c’est encore plus difficile.

Ton plus important gain à vie ?

À Toronto, j’ai misé 200 $ sur un « pick 4 » (gagnants prédéterminés de quatre courses consécutives) et j’ai remporté 40 000 $ (seul détenteur du billet)

Questions de paris 

Gagné Placé Classé :

Les trois chevaux qui t’ont le plus impressionné ?

1- Aleesong : je l’ai payé 175 $ et j’ai tout appris avec lui sans avoir gagné

2- Cam Fella : son désire de vaincre, sa prestance

3- Montréal Mystic : Il m’a permis de tout démarrer et sortir de l’anonymat

Exacta :

Les deux chevaux dominants à surveiller ?

1- Hurricane Beach d’ailleurs éligible selon moi pour le Prix d’Été

2- Dream Nation, un trotteur de deux ans de Claude Lévesque

Trifecta :

Tes trois meilleurs conducteurs de tous les temps ?

1- Hervé Filion, « l’homme aux mains d’or », qui a pavé la voie aux conducteurs québécois

2- Gaétan Lamy : notre Maurice Richard des courses, le meilleur pour faire sortir le maximum d’un cheval

3- Yvon Bélanger lequel aurait connu une grande carrière s’il avait choisi de s’expatrier du Saguenay

Pari double :

Deux prédictions pour 2019

1- La montée vertigineuse de la Coupe Ben-Hur qui va devenir une attraction majeure

2- Un changement important qui va marquer le pari à l’Hippodrome 3R

 

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