L’industrie des courses s’est adressé au comité des paris sportifs
À 0h04, le 10 mars 2021 • Par Salle de nouvelles/Newsroom
Au nom de l’industrie canadienne des courses de chevaux, Woodbine Entertainment, Racetracks of Canada, Club Jockey du Québec et la Horsemen’s Benevolent Protective Association of Ontario (HBPA) veulent remercier le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes pour leur avoir permis d’être présent mardi dans le cadre de l’étude du projet de loi C-218, Loi modifiant le Code criminel qui légaliserait les paris sportifs sur un seul événement au Canada.
« Nous apprécions sincèrement l’occasion de représenter l’industrie des courses de chevaux aujourd’hui (mardi) alors que le projet de loi C-218 continue d’être étudié », a déclaré Jim Lawson, PDG de Woodbine Entertainment. « Après avoir participé à la discussion d’aujourd’hui (mardi), nous restons convaincus que le gouvernement reconnaît l’importance de l’industrie des courses de chevaux, reconnaît son impact économique substantiel et comprend la nécessité de la protéger de toute conséquence involontaire de la légalisation des paris sportifs au Canada ».
Au cours de la réunion du comité, le président de Racetracks of Canada, Bill Ford, la directrice du Club Jockey du Québec, Murielle Thomassin, la présidente de l’HBPA, Sue Leslie, et Lawson ont réitéré leur appui au projet de loi d’initiative parlementaire C-218, mais ont demandé d’adopter un langage pour protéger l’industrie et les 50 000 emplois qu’elle soutient partout au Canada en interdisant les paris à cote fixe sur les courses de chevaux.
Reconnaissant que les paris sportifs réduiraient probablement la part des courses de chevaux dans le marché des paris au Canada, et en réponse aux impacts financiers continus du COVID-19 sur l’industrie, Ford a également demandé au gouvernement d’envisager de légaliser le « Historical Horse Racing », un jeu de pari mutuel où les individus peuvent parier sur le résultat de courses qui ont eu lieu dans le passé. Avant que l’individu ne place un pari, les informations sur la course sont fournies de manière à empêcher le joueur d’identifier la course historique sur laquelle il parie.
« Les courses de chevaux historiques sont actuellement interdites par le Code criminel, bien qu’il s’agisse d’un produit approuvé et légal dans de nombreuses juridictions en Amérique du Nord », a déclaré Ford.
Les revenus des courses de chevaux historiques seraient particulièrement avantageux pour les petites pistes qui ne fonctionnent que de façon saisonnière pendant quelques semaines par année.
« Dans l’ensemble, nous restons optimistes quant à la protection que notre industrie mérite et espérons que nous aurons la possibilité de participer aux paris sportifs de manière significative », a déclaré Lawson.